Que se passe-t-il dans le corps et dans la tête de Guille et Bellinda ? Par quels rêves ces 2 fillettes passent-elles pour se comprendre, elles et leur monde ? Comment leur imaginaire les aide-t-il à grandir ? Devient-on adulte quand les rêves sont vécus comme des aventures ? Les photos de la série « Les aventures de Guille et Belinda et l’énigmatique sens de leur rêves » ne sauraient nous apporter de réponses rationnelles. Et ce n’est d’ailleurs pas leur propos. L’approche sensible et intriguée d’Alessandra Sanguinetti qui les a photographiées pendant 5 ans, nous permet d’appréhender un territoire d’impressions, de non-dits, d’interrogations, d’espoirs... et de résignation. Les photos de ces fillettes nous touchent parce qu’elles nous montrent une partie de nous-mêmes.
Alessandra Sanguinetti est née en 1968 à New York. Elle vit et travaille entre Buenos Aires et New York.
Elle est la lauréate du Prix Découverte de cette année aux Rencontres d’Arles.
Un texte de Garrry Hesse décrit son travail ici (lien cassé !)
On peut voir 25 images de cette série à la Yossi Milo Gallery, NY.
6700 personnes par kilomètre carré. Telle est la densité de la population de Hong Kong. Le chiffre est abstrait, on a juste le sentiment que « ça fait beaucoup ! ». Pour le ressentir un peu plus concrètement, regardez les photos que Michael Wolf consacre à cette ville et à ses habitants. Michael Wolf est un photographe allemand qui a vécu à Honkong pendant une dizaine d’années.
100 x 100 est une impressionnante série de 100 photographies d’appartements de 100 x 100 pieds carrés (9.29 m2) et de leurs habitants.
A une autre échelle, dans Architecture of Density, les façades d’immeubles, cadrées sans références à leur environnement, créent un ensemble de grilles presque abstraites.
On peut voir ces séries, et d’autres, toutes consacrées à Hong Kong et à ses habitants, directement depuis sa page d’accueil.
Le site d’un jeune photographe, Jan von Holleben. Photographies d’une rare fraîcheur, pleines d’un humour discret et de poésie naïve. Et qui pourtant nous interrogent. Ne ratez pas la galerie Dreams of flying.
Mais les autres sont également à voir...
Sans vouloir jouer au colleur d’étiquettes, je dirais que cela me fait furieusement -penser à un J-H Lartigue d’aujourd’hui. Et ce n’est pas rien, que de faire preuve d’une telle fraîcheur de regard, dans un monde dégoulinant d’images tapageuses par tous ses écrans.
Naïveté feinte, calculée ou naturelle... je ne veux pas le savoir ! Ce qui compte, c’est que ces images nous touchent. Peu importe les moyens ou les motivations.
On peut voir aussi sur son site, que Jan von Holleben est le fondateur d’une organisation sans but lucratif pour la promotion des photographes débutants : photodebut.org.