Je viens de voir l’exposition Une ligne subtile consacrée au photographe japonais Shoji Ueda, au Musée de l’Elysée (Lien cassé). Ueda nous fait pénétrer dans un monde qui peut nous sembler étrange aujourd’hui. Sa sensibilité esthétique est marquée par une grande pureté formelle à laquelle nous sommes peu habitués. Mais cette apparente simplicité nous touche, car elle va vers l’essence des choses. Aucune froideur, comme on pourrait le craindre à cet énoncé, mais de la tendresse, de l’empathie, voir même une complicité quand l’approche se fait ludique. J’ai trouvé peu d’images de Ueda sur internet. Comme pour la plupart des grands photographes morts, il n’y a pas d’images dépassant le format du timbre-poste visibles en ligne. Les fondations se chargeant de leur postérité veillent au grain ! On peut consulter quelques petits diaporamas avec de toutes petites images sur le site du Musée Shoji Ueda. Il semble que peu de livres soient disponibles. Bref, il ne vous reste plus qu’à aller voire cette exposition...
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